Voilà bientôt 4 ans, ma famille, puis moi, avons choisi de cuisiner et de mieux manger sans produits animaux. Une formidable aventure de découvertes chaque jour pour comprendre les ingrédients végétaux et leurs avantages. Mais surtout, un terrain de jeux exaltant pour retrouver et reproduire les goûts et les techniques de la cuisine traditionnelle de ma maman ou de ma mamy.
Je me devais de respecter au mieux leur savoir-faire et leurs inspirations tout en jouant le jeu, sans viande dans les bouillons ou les confits, ni de lait ou de beurre dans les pâtisseries, ni de steak sur le grill.
Le jeu a commencé naturellement avec ce qui se retrouve le plus souvent dans les lunches, des enfants comme des parents, ce qui accompagne le riz, les pâtes et les patates. On a donc commencé par la sauce à spagh’, le chili, le pâté chinois et le mironton !
La sauce à spagh’
Que l’on remplace la viande par du tofu, de la protéines de soya ou du seitan, il est assez facile de retrouver des sensations similaires aux textures carnées habituelles. Bon nombre de plats en sauce de la cuisine italienne et du régime crétois utilisent la tomate en harmonie avec de nombreux légumes et on retrouve tout autour de la méditerranée des légumineuses pour les enrichir.
La chili family, une famille de chili dans chaque famille !
Chaque culture a son ragoût de légumineuses réconfortant, accompagné d’une protéine consistante. Les cassoulets et le p’tit salé aux lentilles français, le chili texan, la feijoada brésilienne ou les dhal indiens en sont quelques exemples. On aime ces recettes parce qu’elle nous permettent de croiser des protéines essentielles à l’équilibre de l’alimentation végétale.
Le mironton
Pour le coup, notre recette qui a vraiment évolué avec le temps, ne ressemble plus beaucoup au classique de la gastronomie française. Mais, nous en avons conservé le nom parce que c’est la recette originale de ma mère qui m’a inspiré. Un plat très réconfortant qui fit bien avec les hivers québécois. Des patates rissolées, une préparation riche en protéines et BEAUCOUP de confit d’oignon.
Pour ce qui est de la protéine, on travaille ce plat avec de la protéine de soya ou du seitan classique, grillé ou confit. Et on peut le déguster avec une sauce brune ou un ketchup. Le plat de casse-croûte par excellence !
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